Le Times souligne que ces « voitures autonomes » étaient en outre « soutenues par une vaste équipe d'exploitation, avec 1,5 travailleur par véhicule », à la manière de toutes ces IA qui doivent en fait recourir à des « travailleurs du clic » pour effectuer les tâches qui leur sont confiées, pourtant censées ne reposer que sur des logiciels automatisés :
« Les travailleurs intervenaient pour aider les véhicules de la société tous les 2,5 à 5 miles, selon deux personnes familières avec ces opérations. En d'autres termes, ils devaient fréquemment faire quelque chose pour contrôler à distance une voiture après avoir reçu un signal cellulaire indiquant qu'elle avait des problèmes. »
Sur X (Twitter), Bryan Culbertson, ancien ingénieur de Google, relève que ces « voitures autonomes » coûteraient donc « plus cher en capital et en main-d'œuvre par passager que n'importe quelle forme de transport public ! » :
« 1 opérateur de bus transporte 60 personnes, 1 opérateur de train transporte 2 000 personnes, tandis que 1,5 opérateur d'AV transporte seulement 4 personnes. Les véhicules autonomes ne sont pas une solution viable pour les transports en commun. »
Des chiffres à relativiser, même s'ils plaident pour les transports publics : le nombre de places par rame de métro à Paris et en Île-de-France serait de plus ou moins 500 personnes, et de 2 600 places pour les RER à deux niveaux, contre 1 684 pour les anciennes rames. source