Calcul de l’empreinte usager, en lien avec la méthode du Projet Quartier Energie Carbone, nous avons combiné deux méthodes :
➔ L’approche ACV classiquePour le bâtiment : la méthode classique d’ACV utilisée aujourd’hui est appliquée en fonction de la surface du logement de l’habitant et de ses caractéristiques (typologie constructive, mode de chauffage, etc.). Sur ce sujet, nous disposons de retours d’expérience suffisants, grâce notamment à E+C–, pour associer un impact carbone moyen à différents programmes immobiliers en fonction de leurs ambitions constructives (volumes d’infrastructure et stationnement, choix des matériaux de construction et d’aménagements extérieurs, du type de projet neuf/rénovation…)
Pour le transport : la distance parcourue annuellement par mode de transport est multipliée par le facteur d’émission associé, et peut être ajustée par l’utilisateur en fonction des leviers locaux en modulant la part modale de différents segments de déplacements (courte, moyenne et longue distance).
➔ L’approche monétairePour l’alimentation, les biens de consommation et les services, nous proposons une approche monétaire en multipliant la consommation en € du budget des ménages répartie par typologie d’achat, par le facteur d’émission associé (kgCO2e/€). Pour cela un modèle entrée/sortie de l’économie a été développé (« input-output ») afin d’équilibrer les flux monétaires et carbone du quartier et d’obtenir les facteurs d’émissions moyen des biens et services produits localement. En arrière-plan, le modèle fait appel à la base de données Eurostat pour déterminer l’intensité carbone de 64 types de flux monétaires décrivant les différentes branches de l’économie. Le contexte local (les services / commerces dans le quartier) est ensuite intégré prioritairement aux flux entrants / sortants induits par la consommation sur le quartier, et sont associés aux émissions carbone documentées dans plusieurs sources complémentaires (SDES, Base Carbone Ademe, Citepa, etc…).