étude 2011 du parc Robin Rigg Ecosse pour un backup réaliste
Les données disponibles heure par heure sur les 17 premiers mois d’activité du parc montrent une efficacité moyenne de 30%. Celle-ci recouvre une production ayant d’énormes fluctuations, de 0 à presque 100% souvent en une à deux heures. Par ailleurs, l’efficacité du parc a été inférieure à 5% pendant un tiers du temps. Ce chiffre est même monté à près de 50% du temps durant le mois de Décembre 2010, alors même qu’une vague de froid s’installait jusqu’en Europe occidentale. On observe aussi de longs intervalles de temps pendant lesquels l’efficacité du parc est inférieure à 1%. L’un d’eux a même duré près de quatre jours. A partir de cet ensemble de données, nous estimons la capacité d’un stockage qui permettrait sinon de supprimer les fluctuations de production, du moins d’en lisser les variations les plus brutales. Nous essayons ensuite de transposer ces résultats au futur cas de la France. Il en ressort qu’au-delà même de la question de son coût, il est illusoire d’imaginer qu’un stockage de taille adéquate puisse être construit au voisinage des côtes françaises concernées. Nous discutons alors les implications sur le réseau électrique tant au plan matériel que de sa gestion en temps réel. Finalement, il ressort de cette analyse que, comme on pouvait s’y attendre, le déploiement de nouvelles centrales à gaz sera probablement la solution aux importants problèmes d’intermittence associée à ce type de production renouvelable.