Esclave énergétique
La prospective en Sud Alsace dans tous ses états : de son histoire à son renouvellementEn reprenant la notion d’esclave énergétique d’Oscar Wilde dans « The soul of Man
under Socialism », Jean-Marc Jancovici constate que chaque Français consomme quotidiennement l’équivalent de 600 esclaves énergétiques par jour, tandis qu’une centaine ne serait toujours pas soutenable pour la planète. |
| La France consomme aujourd’hui 500 milliards de kWh par an, c’est-à-dire à peine moins que les 600 milliards de kWh consommés en 1945 par les 2 milliards d’habitants. La consommation moyenne mondiale d’énergie par habitant équivaut aujourd’hui à 20 000 kWh, c’est-à-dire l’équivalent énergétique de 200 esclaves énergétiques par personne, tandis que les occidentaux sont plutôt à50 000 kWh, c’est-à-dire 600 esclaves énergétiques. Jean-Marc Jancovici, « Combien suis-je une sclavagiste ? », jancovici.com (blog), 1 mai 2005. ; Jancovici sur les données primaires Schilling et
al., 1977, BP Statistical Review,2012, UN, 2012. |
2023 Diesels interdit à Paris
2030 ICE interdits à Paris
1er ville Stuttgart ? (B. Stiegler)
plutôt au Danemark en 2006
parlonsenergie.wordpress.com. Le site d'informations sur l' Energie.
Concept de société
THERMO-INDUSTRIELLE
fondé Jacques Joseph Léon Grinevald, né le 14 janvier 1946 à Strasbourg, est un philosophe et historien des sciences français,
à lier à l'émergence de la physique thermodynamique.
Le terme entropie a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d'un mot grec signifiant « transformation ».
Il caractérise le degré de désorganisation, ou d'imprédictibilité du contenu en information d'un système.
Durant la guerre froide, Berlin constitue un point de discorde entre les deux blocs. L’URSSde Staline cherche à faire pression sur le bloc de l'Ouest en organisant le blocus de Berlin à partir du 24 juin 1948 : les Américains y répondent dès le lendemain par un pont aérien qui dure jusqu'à la fin du blocus en mai 1949, transportant près d'un 1,9 million de tonnes de ravitaillement (dont 80 % de charbon).
Limits to Growth de 1972 (le « rapport Meadows »).
Le modèle qu’on y décrit montre que plus la civilisation industrielle se développe, plus elle doit dépenser de capitaux pour contrebalancer les effets des dégâts qu’elle provoque. Il faut par exemple investir des sommes toujours plus élevées dans la dépollution de l’eau potable, dans la fertilisation des terres épuisées ou dans des équipements miniers capables d’exploiter des gisements à très faible teneur. Tôt ou tard vient un moment où il ne reste plus assez d’argent pour investir dans de nouveaux équipements productifs, ou même pour entretenir les équipements existants. Une spirale de déclin s’amorce alors.
Au final, ce sont les lois de la physique qui auront raison
10 points :
1 ce qui est vrai à un endroit, n'est pas vrai à un autre endroit
"100% ENR c'est possible, regarde la Norvège" . sauf que la Norvège est à 95% hydraulique
2 ce qui marche à petite échelle, ne fonctionne pas à grande échelle
ex : remplacer les autos ICE par BVE, pb de ressources minérales, la méthanisation, l'hydrogène... Le passage à grande échelle pose de nouveaux problèmes.
3 ne pas confondre RISQUE et DANGER
définition du danger : degré de gravité intrinsèque des conséquences d'un accident.
Pour le risque, c'est plutôt la probabilité que l'accident se produise. Lorsque l'on cumule les deux données, on s'aperçoit que c'est le nucléaire qui fait le moins de victimes, et ceci est dû au fait que c'est lui qui présente le risque d'accident de loin le plus faible.
4 un choix énergétique est un compromis
choix possibles :
auto consommation
anti nucléaire
pro résilience
contre les risques graves potentiels non acceptables
nombre décès
surface au sol
lutte contre le réchauffement climatique
compétitivité
indépendance énergétique
sécurité d'approvisionnement
emplois créés
gestion des déchets
écologie (différents impacts)
géopolitique
Tous ces choix sont recevables tant qu'ils respectent les lois de la physique.
5 les mots on un sens
énergie renouvelable : ça n'existe pas, c'est la source qui est renouvelable
énergie verte, énergie propre : il n'existe pas de source d'énergie qui ne pollue pas. (terres rares (600 kg Néodyme -radioactivité en Mongolie intérieure est 32 fois la normale (Tchernobyl 14 fois)-/ éolienne de 3,5 MW)
même hydraulique est une source de méthane (23% des activités humaines)
6 Préciser si une énergie est intermittente ou pilotable
pilotable : fuel, charbon, nuc
renouvelable pilotable : hydro, biomasse, bois
renouvelable intermittente : solaire PV TC, eolien
7 si Energie intermittente, nommer le backup
3 solutions de backup :
pas d'énergie si pas de vent (ça respecte la physique)
energie pilotable
stockage (Step, batterie, hydrogène)
France 2018
facteur de charge PV : 13%
facteur de charge Eolien : 21%
8 Toujours nommer l'énergie primaire
ex: BEV en France (nuc) , BEV en Allemagne (charbon, éolien non pilotable) , BEV en Chine (charbon).
9 toujours questionner les hypothèses d'un scénario
Ademe, negawatt 100 ENR ? demande des compétences pointues pour l'analyse : mieux vaut se concentrer sur les hypothèses...
ex : baisse de 29% ECS, baisse de 26% des km/an....
hypothèses difficiles à appliquer donc débat démocratique.
scénario Ademe 100% ENR, hypothèses + contraignantes, synchro des consommations avec la production intermittente. Comment l'imposer dans une démocratie ?
10 Ne pas se focaliser sur la production électrique
22,3% seulement total,
combat est ailleurs, sur les sources carbonées, chauffage et transport !