Meadows : apparition des limites à la croissance.
idée potentiellement subversive car elle pourrait remettre en cause toute la société thermo-industrielle.
idée mise à distance, euphémisée, par le développement durable.
idée remise au gout du jour depuis 2000 autour du mot de décroissance
1er utilisation remontent aux controverses après le rapport Meadows
première réactions d'appel à la stabilisation, croissance 0 etc...
croissance négative, décroissance 1972 à 1974.
stabilisation du terme en 1979 : traduction en français du livre de Ncolas Georgescu Roegen (demain la décroissance)
économiste international, hétérodoxe, iconoclaste, recherches sur l'économie et la finitude des ressources fossiles : les décennies de croissance sont une exception, elles seront suivies par des décennies de déclin.
puis Jacques Grinwald, installe le mot décroissance : plus q'un choix ça devient en destin.
en 1979, aucun echo,
en 2002 il inspire un mouvement social : critique forte du DD, greenwashing, la croissance verte est une impossibilité dans un monde aux ressources finies.
le DD ne tient pas ses promesses
le peak pétrolier va s'imposer
le global warming appelle des solutions radicales
retour d'une croissance forte devient improbable
Au final, qu'est que la décroissance ?
plusieurs points de vue sur la décroissance :
1 mode de vie, autonomie, sobriété
2 mouvement social, revendication, changer le cours des choses (notre dame des landes)
3 pensée poiitique qui renoue avec les limites et la justice sociale (décroissance ds plus riches dans les pays les plus riches)
4 paradigme économique
coté inéluctable de la fin des NENR et la fin de la croissance
5 dimension cosmique : réflexion philosophique et anthropologique sur l'avenir de l'humanité après la fin d'une époque d'exubérance énergétique et matérielle.
Conclusion sur la décroissance :
oscillation perpétuelle entre l'anticipation d'un destin et la formulation d'un projet
le destin : anticipation de la fin inéluctable des ressources fossiles, qui s'imposera,
le projet : l'espoir d'organisations sociales dans un cadre de ressources limités : société de sobriété heureuse ou d'abondance frugale.