Arthur Keller
typologie des imaginaires qui s'appuie sur la dynamique des systèmes :
1 exponentielle imaginaire des cornucopiens ; business as usual.
tant que empreinte écologique < capacité bioproductive : ça continue, vision cornucopienne ;
loi des rendements décroissants : les . incréments d'innovation ont un impact sur le système de plus en plus faible. On atteint un point de rebroussement; DENI
2 sigmoïde on a compris qu'il y a des limites, on va contrôler pour rester en dessous des limites ; augmenter la capacité bioproductive ; croissance verte ; rendre ce monde soutenable ; développement durable; DENI
ecologistes pensent régler un problème qu'ils n'ont pas compris. suivent leurs intuitions. quand votre outil est un marteau tous les pb ressemblent à un clou.
3 imaginaire de la décroissance : on a déjà dépasser les limites, pas de soutenabilité : une certitude l'empreinte eco va repasser en dessous de la biocapacité ; décroissance. mais la biocapacité se dégrade également, difficile de repasser en dessous. décroissance voulue ou contrainte.
4 descente: récit de l'effondrement si empreinte ecologique > capacité bioproductive, dévissage rapide de la capacité bp madmax/musk homo lupus homo
mode prosocio / guerre
echelle territoriale
fondamentaux de la résilience
- des stocks, réserve
- des barrières (digue,..)
- contrôle et partager information : appel à aide, entraide
- réseau efficace
- besoins revus à la baisse technologique, complexité, énergie
- assigner des rôles
- inspirer les gens, construire des légendes
- documenter son action
- développer son réseau
- créer des surplus
- développer la pensée système
- se former, bois métal, perma, faire ses conserves, ses savons,
- apprendre à créer un réseau
- sortir du déni
- territoires ; empowerment des gens, faciliter les initiatives
- territoires ; systèmes de production, nourriture, énergie,
- trouver un certain courage et se retrousser les manches
- éliminer les dissonances cognitives : condition nécessaire du possible bonheur
pablo Servigne s'appuie sur la sociologie des catastrophes : entraide critique c'est ponctuel, localisé, cap à passer, applicabilité douteuse.
socialmood anticipé par les bons récits
on prèlève des ressources en amont ;
on transforme ces ressources dans la société biens services;
on recrache des déchets ressources :
c'est un flux thermodynamique, anthropique
une civilisation qui transforme la nature en déchet
le changement climatique n'est pas un problème, c'est une conséquence, un symptome,
il faut s'attaquer au problème, décarboner la civilisation,
ensemble des COP s'appuie CCNUCC article 3 alinéa 5 impératif de croissance économique
c'est une idéologie (rapport 87 brutland) : nous ne pouvons régler que par l'innovation et il faut de la croissance.
impossible de découpler croissance et empreinte
toutes les politiques misent sur le découplage ; impossible.
effet dunning krugger
éliminer les hypothèses implicites :
occidentalocentrisme
technologisme
anthropocentrisme : domination de la nature
appel de Aurélien Barrau : hypothèse implicite : les élites ont les outils et les compétences pour agir ; naïf ;
durabilité faible et durabilité forte
HI de la durabilité faible est la théorie economique néoclassique
cornucopiens : par facilité ; cynisme qui rencontre un jour le regret (le jour du dévissage) ; augmentation de la dissonance cognitive.
élites : s'isoler ? ça fonctionne pas, Zukerberg ile hawaienne, premier à se faire défoncer.
récits en serbie herzgovine, bunkers défoncés,
les 1% qui vont résister : des nomades, tribus pas trop exposés au climat.
il faut hacker le système, entrer en résistance et résilience. le système a une homéostasie très forte, impossible à faire évoluer (les régles d'interactions).
sortir des solutions hydroponiques -hors sols-
construire des sociétés reterritorialisées, alternatives, favoriser les transitions osmotiques
créer un archipel de ses solutions résilientes. macro
niveau micro : créer des opportunités de discussions, sur ces sujets.
limites, vulnérabilité, ressources compétences,